samedi 23 septembre 2006

De la force du hêtre

Pas facile la vie sociale. Surtout "quand on est une bande de plus de quatre" (cf. Georges Brassens's philosophy).

Heureusement qu'entre le chêne et le roseau il y a encore le hêtre.

Sans rompre, sans se coucher, d'une force et d'une volonté belles de toutes leurs bonnes intentions, il reste là, prêt à en découdre avec les éléments certes, mais bienveillant et protecteur.

Assez souple pour supporter l'ignorance, assez fort pour offrir un refuge au promeneur perdu.

[À lire avec la faconde de Jean-Marie Bigard]
Bon, des fois le promeneur il est un peu con et il arrive avec sa hache, persuadé de pouvoir faire un feu à peu de frais. Hêtre ou ne pas hêtre, là est sa question, au gars. Et comme il est un peu con, le mec, il essaie d'abattre l'arbre, tu vois... Attention hein, il n'a pas regardé de quel côté le majestueux allait tomber ! Parce qu'il est vraiment un peu con, ce type.

En plus il est fainéant. Alors il se dit qu'une branche, finalement, ça serait plus facile à couper. Alors il monte dans l'arbre, choisit une branche robuste pour ne pas risquer de se rompre le coup, s'y installe, et commence à tailler dans la masse, avec sa hache, le gonze...
Bien sûr vous avez tous deviné de quel côté il s'est assis.

Ah oui, parce que... Avais-je oublié de vous dire qu'il est un peu con, le gars ?

dimanche 17 septembre 2006

De la force du faire.

Et quand je dis "De la force du faire", j'emploie un forme désuète mais délicieuse de titrage. Je ne veux absolument pas parler de la résistance du père de l'acier avec un faute d'orthographe.

Ceci étant précisé, nous pouvons passer à la haute pensée du jour.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander pourquoi vous aviez fait telle ou telle chose ? Au delà des regrets ou des auto-félicitations, n'avez-vous point accepté l'idée que votre vie entière dépendra - que vous le vouliez ou non - de ces actes passés parfois bien malgré vous ?

À contrario : sans ses actes, connaîtriez-vous les bonheurs, aussi fugaces soient-ils, les joies, les peines, la vie ? Probablement pas. Pas les mêmes en tous cas. Et même si tel était le cas, vous ne pourriez y prendre votre part de responsabilité.

Donc une conclusion urgente s'impose :
Si aujourd'hui tu ne sais ce que tu fais ni pourquoi tu le fais, fais-le quand même.
Demain tu le comprendras, peut-être.

Mais à la réflexion (il est toujours bon de réfléchir après avoir dit quelque choses, quand comme ici on n'a pas réfléchi avant) il peut être préférable d'arrêter de faire quelque chose qu'on ne comprend pas, histoire de prendre le temps de le comprendre et éventuellement d'en modifier la substance pour en corriger les effets.

Donc voici là un billet bien difficile à avaliser, auquel j'aurai réfléchi a posteriori comme s'il m'avait fallu l'écrire sans a priori.

vendredi 1 septembre 2006

Undustriellement logique !

L'industrie logicielle est la seule industrie au monde à arriver à nous vendre de plus en plus cher ce qui fonctionne de moins en moins bien, tout en nous faisant croire qu'elle fait des progrès.

À bien y réfléchir : oui, elle fait des progrès. O:o)
Pas dans ce qui nous intéresserait vraiment, c'est sûr, mais elle fait des progrès.